BEAUTÉS FATALES
« Beauté fatales I »
La
beauté fatale de nos envies, de nos désirs et de nos plaisirs .
La
gangue qui sert à dissimuler ce qui ne nous est plus nécessaire,
utile, désiré, qui escamote le trop plein de notre consommation.
Agencée,
organisée, dissimulée sous une apparence esthétique séduisante,
laissée au grès des flots, nourrie en permanence par notre façon
d’appréhender le monde, l’enveloppe se déploie, s’épanouit,
se multiplie et devient fleurs parasites mutantes. Sous des
apparences séduisantes celles-ci nous envoûtent et nous charment pour
mieux nous envahir et nous étouffer.
Vigilance.
Arrachées
de leurs milieu de prolifération, elles poussent leur cri ultime.
Cueillies,
séchées, répertoriées ensuite identifiées, elles sont posées en inventaire et
portées à la connaissance et aux yeux de tous.
Fixées,
figées, elles deviennent témoignage et preuve.
Identifiables,
quantifiables, elles interpellent notre vigilance quant à nos
gestes les plus anodins et quotidiens, elles interrogent nos
pulsions de consommateur et d’être responsable.
« Beauté fatales I »
A
fleur d’eau
Boëge 2011
.
Utiliser
un site pour une installation artistique qui peut être
affilée ou qualifiée de Land art, bien que les matériaux soit tout
sauf naturels.
Préparation
: remplir d'air les sacs poubelle usuels de la région d’air, les
enchaîner (leurs donner la forme) et les poser, fixer légèrement
sur le site( lac, foret ...) en grappes de « fleurs » les
boutons en premier ensuite les fleurs à proprement dit, les laisser
évoluer au gré de leurs fantaisie.
Filmer
leur périple et éventuellement la réaction des passants.
Fin
de l’intervention repêcher les « fleurs » et les « tuer »
(croyez moi un sac poubelle
hurle
quand il est attaqué !)
Retour
à l’atelier : Sécher, fixer la fleur sur un support « page » et
en faire un herbier semi-
monumentale.
Châssis
bois, feuille géotextile, charnières, le livre s’étoffe au fur
et à mesure de mes interventions.
PORTES-PLUMES( FLEUR MUTANTES)
Discrète explosion de couleur. Poétique douce-amère. Fleurs mutantes, herbes-animales se nichent pour un instant au cœur du domaine végétale, à l'essai, avant de savoir si on va lui permettre de coloniser d'autres territoires.
l'Albarinne (FR)
-Boëge
-Viuz-en-Sallaz
-Plaine-Joux
-Viuz-en-Sallaz
-Plaine-Joux
WALTZING
MATILDAS
and
their ghosts maybe heard as you pass by the billabong...
L’enveloppe qui cache les
déchets de notre consommation quotidienne s’évade au fil de
l’eau vers le large. Certainement dans l’espoir de rejoindre ses
compatriotes du monde entier dans la Mer de Plastique
MINES
Un
jour ça va PET(er)
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